un réseau électrique et Hydraulique à densifier

Le riverain qui emprunte l’axe lourd Douala-Yaoundé n’a jamais manqué de constater au passage que Mbankomo est éclairé. L’énergie électrique est donc une réalité palpable dans cette circonscription. L’installation des lignes et des poteaux électriques, des transformateurs de moyenne tension ainsi que le suivi du transport de l’électricité dans les ménages est assuré par ENEO, l’opérateur majeur du secteur de l’électricité au Cameroun.

Toutefois, Mbankomo et ses différents villages n’échapent guère aux multiples délestages que connait le Cameroun depuis quelques années. A côté de  ces coupures intempestives, l’on note aussi des baisses de tension. Toute situation qui porte à croire que la quantité d’électricité produite n’est pas proportionnelle au nombre de ménages approvisionnés. Malgré le branchement de la zone sur la ligne de transport de l’électricité du réseau interconnecté sud (RIS) produite au barrage de Memve’ele, la banlieue demeure sujette aux coupures intempestives d’électricité.

Afin de palier considérablement au problème, quelques travaux ont été engagés par l’exécutif communal. C’est ainsi qu’il a été décidé, dans le cadre du Plan Communal de Développement, l’extension du réseau électrique triphasée dans les villages comme Etil Bibegue (d’Okoa Maria-Etil Bibegue sur 18 Km), Nkot Nkong (Chefferie-limite Nkolyegue 2, BT triphasée sur 1,5 km), Nkol Ntsam (pont Okoa Maria à Ongot sur 6 km MT BT triphasée), pour ne citer que ceux-là. En tout, pas moins de 717 millions de francs CFA pour un projet faramineux qui vise à terme, à électrifier tous les villages de la commune.

En marge des services privés de transformation d’électricité à l’aide des groupes électrogènes, il convient de noter que d’autres options alternatives d’électrification par installation des stations de plaques solaires sont également mises en place en guise de solution ( à l’instar de la localité de Bikolog Bikomé alimentée en énergie solaire). C’est dire combien de fois le secteur est reste ouvert aux investisseurs.

Sur un tout autre plan, la commune de Mbankomo sort peu à peu la tête de l’eau. Les Châteaux d’eau de la Scan water jadis tombés en ruine ainsi que son réseau de distribution ont cédé place aux puits et forages sont réhabilités. Depuis quelques années déjà, la camerounaise des eaux s’est réinvesti dans le secteur en drainant ses eaux dans les ménages situés dans la zone urbaine. Le rationnement de l’eau étant alimenté par une source électrique, toute coupure de courant électrique entraine automatiquement l’interruption de l’eau.

Dans certains ménages, l’eau coule des murs. Mais dans d’autres c’est la pénurie. Un résident affirme d’ailleurs à ce sujet, que la saison des pluies est celle qui leur permet d’avoir « l’eau qui tombe du ciel ». C’est dire quel est le calvaire que vivent encore les populations à avoir accès à l’eau potable. L’on remarque non loin de l’hôpital de district, des rangers de bidons posés à même le sol, près d’un forage et qui attendent d’être ravitaillés. Encore des secteurs d’investissement à scruter.

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