1- Une couverture sanitaire de proximité.
La prévention et la qualité des soins, voilà les principales missions que se sont assignées les formations sanitaires de la commune de Mbankomo. Que ce soit le Centre Médical d’Arrondissement (CMA), l’Hôpital de District ou les 12 Centres de Santé Intégrés (CSI) qui constituent les institutions étatiques de santé publique de la zone, ou encore les 20 cliniques privées officiellement enregistrées qui la jonchent, la commune de Mbankomo semble bien armée en matière de couverture sanitaire. On n’a donc plus besoin de parcourir des kilomètres pour trouver une officine. On a même des unités sanitaires qui se côtoient dans le même quartier pour le bienêtre des populations.
2- Le rôle prioritaire des institutions sanitaires
On le sait, l’hôpital est le lieu essentiel de détection des problèmes de santé. Dans un environnement périurbain caractérisé par la prolifération, la pluralité et la diversité des maladies, il n’est pas anodin de souligner le rôle primordial qu’occupe ce pan du bien être social. C’est dans cette optique que l’exécutif communal qui, à la faveur des dispositions régissant le transfert des compétences en matière de santé publique aux collectivités territoriales décentralisées, a entamé un vaste chantier de restructuration dans le secteur. Elle a lancé, en février 2023, un appel d’offres pour le recrutement des personnels médicaux et paramédicaux (Infirmiers, Techniciens Médico-sanitaires et Sages-femmes) en faveur des établissements publics de santé du territoire de la communauté.
3- Une cohabitation pacifique entre médecine moderne et traditionnelle
C’est un tableau reluisant. La médecine moderne et la médecine traditionnelle côte à côte pour la santé des populations. Il est clair que les vertus de la médecine traditionnelle ne sont plus à démontrer surtout dans un environnement villageois. La modernisation de la médecine quant à elle offre des techniques qui ont également fait leurs preuves, davantage dans des zones urbaines. La cohabitation de ces deux techniques n’est donc pas surprenante à Mbankomo. Elle est plutôt à l’image même de cette périphérie à double proportion urbaine et rurale.
Que ce soit à Nkoumadzap, à Tikon, à Biyan ou ailleurs dans les parties rurales de la commune, les centres de santé intégrés et les cliniques privées rivalisent fortement avec les tradi-praticiens. La raison évoquée étant que l’hôpital coûte cher. En Mbankomo-ville, Mbalgon, Nomayos et autres secteurs plus développés, c’est plutôt les hôpitaux modernes qui ont le vent en poupe.
4- le secteur privé en plein essor
Depuis dix ans au moins, les cliniques privées se multiplient dans la zone. C’est donc une niche d’opportunités à saisir dans ce sens étant donné que l’hôpital est le pivot de notre système de santé moderne. Un système d’interventions de santé communautaire qui passe par le suivi du nouveau-né, la vaccination, le dénombrement des enfants, le dépistage et l’annihilation des affections diverses.
Sans nul doute que la « Couverture Santé Universelle » telle que présentée par le gouvernement camerounais et qui sera également implémentée au sein des collectivités territoriales décentralisées, viendra permettre à ce que l’ensemble de cette population aussi ait accès aux soins préventifs, curatifs, palliatifs, de réadaptation et de promotion de la santé dont elle a besoin. Surtout qu’on se rappelle que l’atelier de maturation et de validation de ce projet de couverture de santé universelle avait été lancé à Mbankomo le 24 janvier 2021 par le ministre de la santé publique Manaouda Malachi.